Les organisations de la Société civile sénégalaise, le Front National de La Défense de la Constitution ( FNDC) section Sénégal et le mouvement Y’en a marre ont dénoncé la démarche de la Junte guinéenne dirigée par Doumbouya. Alioune Tine est ses amis invitent la CEDEAO a régler le problème de la crise guinéenne.
Selon elles, le climat politique actuel est marqué par une « profonde crise due, entre autres, à l’absence d’un dialogue inclusif et sincère, la confiscation des libertés individuelles et Collectives, l’absence d’un chronogramme électoral consensuel et réaliste et la violation gravissime des droits humains ».
« Entre la prétendue dissolution du FNDC. les assassinats et les arrestations arbitraires de paisibles citoyens, les tortures dans les camps militaires, les postes de police et de la gendarmerie, le CNRD excelle malheureusement-dans la répression et la violation systématiquement de la charte de transition pourtant texte de base de la période transitoire », ont-ils déclaré.
Au regard de la situation alarmante, les organisations de la société civile sénégalaise et le FNDC Sénégal exigent des autorités de la transition en l’occurrence du CNRD « le respect de la charte de la transition en particulier les dispositions des articles 8 et 77. le respect des engagements initiaux du 05 septembre 2021, la libération des otages.
Un dialogue inclusif, le respect des libertés individuelles
Le FNDC Sénégal demande un dialogue inclusif, le respect des libertés individuelles et de la dignité humaine des Guinéens. Le coordonnateur, Idrissa Barry et Cie invitent les autres pays africains à aider la Guinée dans ce combat. Ils dénoncent le silence des institutions internationales. Le FNDC Sénégal lance un appel aux Présidents Macky Sall et Emballo de venir en aide à la Guinée, à ce que la charte de la transition soit respectée par la junte au pouvoir.
Par ailleurs, les organisations de la société civile sénégalaise et le FNDC Sénégal invitent la CEDEAO en sa qualité d’instance sous régionale à « s’impliquer davantage pour trouver des solutions à temps afin de résoudre la crise guinéenne. C’est également l’occasion d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les risques d’instabilité sociale et politique qu’encourt la Guinée ».
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