Les médecins décrètent 48h de gréve et menacent de durcir le ton

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Les médecins décrètent 48h de gréve et menacent de durcir le ton
Les médecins décrètent 48h de gréve et menacent de durcir le ton

Le bureau de l’Association Sénégalaise des Gynécologue-Obstétriciens (ASGO) qui s’est réuni hier a volé dans les plumes du procureur de Kédougou et des organes de presse qui ont relayé son communiqué pour les taxer de «non-sachants» qui se sont mis sur des considérations qui ont ému tout l’Etat du Sénégal «alors comme ont eu à le témoigner les professeurs de la gynécologie-obstètrique au Sénégal, le Dr Faye est un des meilleurs gynécologues qu’on connait de par sa prestance, son dévouement et son professionnalisme», selon les mots du Dr Yéri Camara Secrétaire général du SAMES (Syndicat autonome des médecins du Sé- négal).

«Malheureusement des personnes qui n’ont pas pu chercher la bonne information ont été associées à un procureur tout aussi ignorant qui était dans la précipitation. Ce qui a provoqué cet émoi parce qu’on a pensé que les gynécologues coupaient des têtes comme des barbares», regrette le Dr Camara avant d’ajouter : «On est dans un temps moderne et malheureusement le décès maternel est d’actualité au Sénégal comme en attestent les dernières statistiques qui font état de 400 décès maternels sur 100 000 naissances vivantes».

Selon lui, «une réalité qui illustre le sous- développement d’un pays et on travaille de ma- nière quotidienne à améliorer ces indicateurs». Par ailleurs, le président Camara s’est félicité de la mission d’audit dépêchée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale auprès du poste de santé de Dalaba et du centre de santé de Kédougou et dont les conclusions ont fini de laver à grand eau leur collèque, Dr Faye.

Il s’est réjoui du professionnalisme du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui a produit un rapport basé sur les registres avec des éléments écrits contrairement au procureur qui «a fait montre d’une légèreté extraordinaire en se basant sur des oui-dire». Cependant en quise de protestation contre l’incarcération de leurs collègues de Kédougou, le SAMES compte observer, à partir de ce lundi, une grève de 48 heures.

«Cette grève peut monter en puissance. Parce que nous respectons les urgences, mais nous pouvons faire le contraire. Et tout dépend de l’autorité judiciaire», a-t-il alerté avant de lancer un appel à l’endroit du chef de l’Etat dont la volonté d’améliorer le système Sanitaire s’affiche avec la construction de nouveaux hôpitaux. «A cause du comportement du ministère de la justice, tous les efforts consentis sont en train d’ètre anéantis car travailler dans une maternité est synonyme de passer la nuit en prison même si vous faites tout votre travail de la meilleure des manières. Ça ne doit pas continuer, peste t-il

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