On en aura tout vu avec l’installation de cette 14e législature. Pas seulement qu’elle tombe à terre, mais elle finit même à atterrer les Sunugaaliens. Parce que les scandales, on en a eu de toutes sortes hier.
Et l’un des plus cocasses, c’est certainement cette usurpation de fonction qu’a réussi le nommé Coumba Ndoffène Ndiaye. Un faux député qui a réussi, on ne sait comment à se faire installer, bénéficiant de son écharpe et du pin de parlementaire. Et comble du tout, il a eu droit à son moment de gloire au pupitre de l’Hémicycle, s’adressant à l’auguste Assemblée, mais aussi au peuple sunugaalien à un moment aussi solennel.
Surtout avec sa ritournelle qui va rester dans les mémoires : la légitimation de sa forfaiture : «je voudrais d’abord souligner des erreurs et des confusions notées à la prononciation, à la lecture des membres de l’Assemblée. Et c’est pour préciser que tous les Coumba ne sont pas des femmes et tous les Adama également ne sont pas des hommes. Et pour ma part, c’est Coumba doffène Ndiaye et non Coumba Ndiaye. Je voudrais vous demander de corriger». Teuss ! Quel toupet !
Un intrus qui a passé tous les filtres avant de se faire démasquer, expulser et arrêter par les gendarmes.
Le problème est de savoir comment la deuxième institution du pays a été aussi légère dans le contrôle des députés pour que Coumba Ndoffène Ndiaye se joue ainsi de tout cet impressionnant machine administrative et sécuritaire. Mais il faut noter que Coumba Ndoffène Ndiaye est bel et bien un acteur politique. Il est le leader du parti Rassemblement pour la justice la démocratie et le développement (RPJD) parti qui se réclame de l’opposition.
Sur son profil Linkedin, voilà comme il se présente : «je suis le professeur Coumba N’dofféne BOUR NDIAYE leader du parti RPJD je suis enseignant du CESTI UCAD du lycée maurice delafosse aujord’hui président de mon institut SUP TEC BATIS Dakar avenue bourguiba immeubles fofana , Dieng
