A travers un communiqué publié ce 30 septembre, le mouvement Frapp et les familles des détenus victimes de longues détentions préventives illégales et arbitraires, se sont prononcés sur le rappel à Dieu de Cheikh Niasse.
Une m0rt suspect ?
« Les familles des détenus victimes de longues détentions préventives illégales et arbitraires et le Frapp ont appris la mort de Cheikh Niasse. Il a été interpellé par la police de Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye il y a 5 jours. Une interpellation qui a causé une vive altercation avant de le placer sous mandat de dépôt à la prison du cap manuel où il rendra l’âme en détention. Cette mort est suspect », ont-ils précisé dans le communiqué.
Des décès de citoyens impliquant des agents des forces de défense et sécurité.
« Dans la dernière période, des policiers en formation en ont même été victimes. Le Frapp et les familles des détenus victimes de longues détentions préventives illégales et arbitraires demandent qu’une enquête soit menée afin d’établir les circonstances ayant conduit à la mort de Cheikh Niasse », lit-on dans le document.
Un Etat complice ?
« Les familles des détenus victimes de longues détentions préventives illégales et arbitraires et le Frapp rappellent à l’Etat que ne pas établir de manière claire les circonstances de ces morts suspectes et sanctionner les agents qui seraient coupables de mauvais traitement de citoyens en garde à vue ou détenus revient à les encourager à violenter les citoyens. C’est comme si par son silence complice l’Etat du Sénégal donnait à ses agents un permis de tuer », ajoute-t-ils.
Pour finir, ils continuent à exiger le jugement sans délai ou la libération de Vieux Diop, Babacar Diop, Mamadou Niang, Seydina Mohamed Ndiaye, Dioula Sow, Alioune Badara Coly emprisonnés dans l’affaire de la saisie record de drogue au port alors que les prisonniers allemands et italiens plus au cœur de l’affaire ont été libérés.