Le dumping commercial, caractéristique du marché du ciment au Sénégal. Une pratique qui se paie chère par les petits commerçants faciles à appréhender.
Ils font les finis du blâme adressé aux 3 sociétés qui prófèrent vendre leur marchandise à prix bas dans les pays voisins où la demande est forte. Une pratique « anti-concurrentielle » entre elles qui se partagent le marché avce des parts consolidées en zone Uemoa et espace Cedeao, dans le cadre de la Zlecaf.
Le contrôle du Service économique a mis la main sur 723 tonnes de ciment vendues hors prix officiel à Mbour; la tonne étant fixée à 74.000 Cfa/3700 fcfa le sac. Ils ne respectaient pas le prix homologué, à la différence de Dangoté qui, face à la hausse du prix du charbon, a préféré arrêter sa production en juin.
À cause d’une dépendance aux importations sur le marché mondial, 41 revendeurs verbalisés pour pratique de prix illicite, vendaient le sac à 3800/4000 frs et la tonne à 80.000 au lieu de 74.000. Une intervention qui est un obstacle à la concurrence. Que dire de la Sococim ? Combien de fois a-t-elle augmenté le prix de la tonne ? Les Ciments Du Sahel, dans les carrières calcareuses de Bandia, pourquoi n’ont-ils jamais vendu le sac à prix arrondi sur « le marché intérieur ?
Dangoté et ses multiples marchés vend à des prix inférieurs à ceux du marché national, mène la danse sur le marché sous régional, adopte une position dominante, ose limiter sa production, ses coûts de production, créant une discrimination et Faussant les règles pour protéger ses intérêts . Là où la spéculation s’installe, faire respecter le prix officiel ajusté à la hausse n’est pas évident, sinon contourner ce prix et vendre son sac au plus offrant. En fonction de l’économie d’échelle et la taille du marché Parce que le libéralisme a un coût: la liberté des prix sur le marché.
