Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a réclamé une « enquête indépendante » sur la mort de 16 manifestants lors des violences entre le 1er et le 3 juin dernier.
À la suite du point de presse du porte-parole du Haut-Commissaire aux droits de l’homme ce mardi, qui manifeste sa préoccupation pour cette situation liée aux droits de l’homme, la mission permanente du Sénégal à Genève a apporté les précisions à travers un communiqué du ministère des affaires étrangères.
Le document précise que « ces évènements survenus en début juin 2023 à Dakar et dans certaines autres localités du Sénégal doivent être condamnés fermement. En effet, il s’agit d’actes qui n’ont absolument rien à voir avec l’exercice des droits d’expression et de manifestation ».
La mission sénégalaise à Genève estime que le Sénégal a assisté à des agressions extrêmement graves contre l’État, la République et ses institutions et contre la Nation sénégalaise à travers des violences humaines, le saccage de biens publics et privés et des cyber-attaques contre des sites stratégiques du Gouvernement et des services publics vitaux.
« L’objectif était, sans aucun doute, de semer la terreur et de mettre le pays à l’arrêt. Face à ce terrorisme, il convient de réaffirmer l’impérieuse nécessité de protéger notre République et de prémunir la nation sénégalaise des attaques, devenues récurrentes et multiformes, visant à paralyser notre économie et à ternir l’image de marque de notre pays qui reste et demeure une grande démocratie » poursuit le communiqué