Ousmane Sonko, le leader du parti politique sénégalais Pastef/Les Patriotes, a déclaré depuis son lit d’hôpital être victime d’une tentative d’assassinat. Il a également refusé une évacuation sanitaire à l’étranger, affirmant vouloir rester au Sénégal pour continuer la lutte politique contre le président Macky Sall.
Sonko avait été arrêté et placé en détention pour trouble à l’ordre public, après avoir été accusé de viol par une employée d’un salon de beauté. Il a nié les accusations portées contre lui et les a qualifiées de complot politique visant à l’écarter de la course présidentielle de 2024.
Cependant, sa détention a suscité des manifestations de soutien de la part de ses partisans, qui ont été réprimées par les forces de sécurité. Au cours de l’une de ces manifestations, Sonko a été aspergé d’un produit dont la composition est encore inconnue.
Un échantillon du produit a été envoyé à l’étranger pour déterminer sa composition. Sonko a accusé le gouvernement sénégalais d’être derrière l’attaque, affirmant que c’était une tentative pour le faire taire et l’empêcher de poursuivre sa campagne politique.
Malgré son état de santé, Sonko a refusé toute évacuation sanitaire à l’étranger, insistant sur le fait qu’il restera au Sénégal pour continuer à lutter contre le président Macky Sall. Cette déclaration a été largement relayée par les médias et les réseaux sociaux, suscitant des réactions mitigées de la part de la population.
Les prochains jours seront décisifs pour Sonko et son parti politique, qui devront faire face à des défis politiques et judiciaires importants. La situation est suivie de près par la communauté internationale, qui craint une escalade de la violence et une crise politique majeure au Sénégal.