Les petits crimes de l’exile : Karim Wade fait le vide autour de son père

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Les petits crimes de l'exile : Karim Wade fait le vide autour de son père
Les petits crimes de l'exile : Karim Wade fait le vide autour de son père

A ce rythme, Père Wade se sentira bientôt tout seul. Kàccoor Bi qui le voyait gâteux à sa résidence de Versailles, entouré de Tata Vivi et Syndiely, lui massant les os, a été surpris de le découvrir, le 31 juillet dernier, sur ses deux pieds. Bon pied bon œil et toute sa tête.

Eh oui, on lui prête la distribution des rôles au sein de sa formation politique. Avec bien entendu l’aval de l’exilé de Doha. Et sitôt de retour et à peine installé à sa résidence du Point E, ses enfants ont commencé à lui tourner le dos. Ce fut d’abord Toussaint Manga qui fit ses adieux au parti. Et hier, Cheikh Dieng, l’ancien maire de Djida Thiaroye Kao, a vigoureusement claqué la porte. Bien entendu, ce n’est pas pour rejoindre le « Macky ». Il reste résolument dans l’opposition.

Sur la raison de son accès de colère qui motive son départ, il désigne du doigt l’exilé de Doha. Il faut dire qu’il est à l’origine de tous les départs des caciques du PDS. Loin du pays, pendant qu’on lui chauffe sa place, il fait le vide autour du père. Même celui qui portait la parole du parti et qui l’a annoncé plusieurs fois au pays sans qu’on ne voie une seule touffe de ses cheveux, a fait sa crise d’ado, pardon de dépit amoureux pour aller se réfugier chez l’ennemi. Et dire qu’il y a des messieurs et dames de son parti qui l’attendent tranquillement pour le porter au pouvoir.

Le veinard ! Si loin et si près de ses militants à qui il n’accorde même pas une tranche de causerie par le biais d’une vidéoconférence. Lui, il est dans le registre de l’épistolaire. Tant pis pour ceux qui ne savent pas lire. Son discours, c’est pour un cercle de supporteurs qui ont le père dans le cœur. Ah, il parait que tout dernièrement, il a pris quelques minutes de son précieux temps pour accorder à ses délurés militants quelques minutes de conversations téléphoniques. L’une des dames du parti a été emballée par son wolof qui serait certainement plus châtié que celui que baragouine ce vilain kàccoor qui ne maitrise ni la langue de Kocc ni celle du colon.

Bon, tout cela pour dire que quand le « gosse » en aura fini avec ses petits crimes, il ne restera rien du parti du père. Et tant pis pour ceux qui le voient au Palais.

Kaccoor Bi – Le Témoin

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