Noah Fadiga veut mieux faire que son père dans l’équipe Nationale. L’international sénégalais dans un entretien avec l’observateur dévoile ses ambitions pour le Sénégal.
À côté de son envie de devenir une référence à son poste, Noah Fadiga veut aussi se faire un nom. Souvent associé à son père Khalilou, depuis le début de sa carrière, il veut tracer sa propre voie.
«Quand je reçois des questions, c’est surtout au sujet de mon père. Mais c’est à moi de changer ça. Cela a toujours été comme ça. C’était un peu difficile quand j’étais un peu plus jeune. Mais maintenant, je vois cela surtout comme une motivation de faire encore mieux que ce que mon père a fait, même si on n’évolue pas au même poste. (…)
Il a été joueur de foot, donc c’est normal qu’il me parle de ça, des fois. Mais c’est toujours moi qui décide de ce que je veux.
On est physiquement différent
Selon le joueur, « ce n’est pas comme si on jouait le même poste». En attendant, le fils de Khalilou se montre à l’aise en défense et a convaincu le sélectionneur de lui offrir une première convocation pour les deux prochains matches amicaux de l’Équipe nationale. En plus d’être arrière-droit de formation et une alternative qui s’offre à Cissé, le joueur passé par les centres de formation d’Anderlecht et Bruges, est aussi ambidextre, une qualité supplémentaire qui pourrait jouer en sa faveur au moment des choix de Aliou Cissé.
A deux mois de la Coupe du monde (du 20 novembre au 18 décembre), il grimpe dans le train des «Lions» au dernier virage et pourrait bien prendre le bon wagon pour Qatar, vingt ans après le quart de finale au Mondial 2002 disputé par son père avec l’actuel sélectionneur.