Le saccage de l’école élémentaire du village de Diamwély et des logements des enseignants par des jeunes furieux a pris une autre tournure.
Les chefs de familles ne se soucient plus des dégâts causés par leurs progénitures mais plutôt par leur disparition. Après l’incendie de tables-bancs et autres matériels scolaires, la gendarmerie avait procédé à l’arrestation de certains auteurs des faits. Une trentaine de jeunes âgés de 18 ans au plus et impliqués dans cette affaire avaient pris la fuite. Les populations de Diamwély, village de la commune de Nemataba dans le département de Vélingara, sont très préoccupées par la disparition de leurs enfants.
Les notables du village qui avaient condamné l’acte des adolescents ont tenu une assemblée générale pour présenter leurs excuses à l’Etat du Sénégal, notamment aux acteurs du système éducatif. D’ailleurs, ils ont réparé la case des enseignants qui avait été brûlée par ces jeunes en colère parce qu’on leur avait refusé d’organiser une soirée dansante à l’école.
Les travaux de réparation des portes et fenêtres des salles de classe ont également commencé. Mais les populations ne dorment plus à cause de la fuite de ces adolescents qui peuvent être récupérés par des personnes malintentionnées.