Suite à l’approbation de l’introduction des bracelets électroniques comme alternative à la prison au Sénégal, des révélations ont mis en avant une controverse autour de leur acquisition.
En effet, des soupçons de surfacturation sur le prix des bracelets ont été rapportés. Selon le journaliste Adama Gaye, l’ancien ministre Malick Sall et Aïssata Tall auraient couvert cette affaire dans le but de vider les caisses publiques pour remplir celles de la société CCDOC, où ils ont des intérêts avec le beau-fils de la transhumante de Podor.
Ces allégations ont suscité des interrogations sur la transparence du processus ayant conduit à l’acquisition des bracelets électroniques, approuvée par les députés en juillet 2020. Le Sénégal a déjà 1 000 bracelets électroniques disponibles et a commandé 1 000 autres, mais l’opinion publique est divisée sur leur utilisation en tant qu’alternative à la prison. Les questions relatives à la surfacturation des coûts ajoutent une nouvelle couche de complexité à cette controverse. Les autorités doivent prendre des mesures pour clarifier la situation et rétablir la confiance du public dans le processus.