Dans le «Monde» de Adji Sarr : une communication à 2,5 milliards de FCFA?

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Adji Sarr, la jeune fille qui a accusé Ousmane Sonko de viol a fait une grande  sortie avec le média «Le Monde» au moment où personne ne s’y attendait. Celle qui a tenu en haleine tout un peuple  suite à son dossier, n’a pas encore fini de secouer les médias. 

Pourquoi Adji Sarr s’est confiée à un média français pour soulever les cendres d’un dossier qui était presque dans les terroirs de la justice?  Cette question mérite une grosse réponse de la part des sénégalais dont la majeur partie rumine encore sa colère suite aux affrontements déclenchés dans le cadre du dossier Adji Sarr et ayant fait  14 morts. Déjà, le papier réalisé par le média français est très suspect et sent de la manipulation.

Comment peut-on, pour un journaliste qui se respecte, faire un focus sur une femme dont le dossier est entre les mains de la justice tout en jetant aux oubliettes la personne accusée à savoir Ousmane Sonko, farouche opposant du régime en place? La déontologie journaliste n’a pas sa place dans cette affaire.

Pour Adama Gaye, ce dossier  est louche et ressemble trop à un coup monté. Le journaliste qui doutait de la crédibilité de l’information,  a fini  par en avoir le coeur net. Dans une publication sur Facebook, l’ancien Directeur de communication de la CEDEAO, confirme qu’il s’agit qu’un battage médiatique entre RFI-LeMonde- et Jeune Afrique.Plus gravee, il confirme que l’article sur Adji Sarr est commandité.

«Je l’ai dit hier ici: validé !
Je ne croyais pas si bien écrire ici, hier, en affirmant que le battage médiatique RFI-LeMonde-Jeune Afrique était suspect.
İl semble que c’était de la communication payée 2, 5 milliards par Macky. Le site Allô Dakar l’affirme.
J’invite le régime de Macky Sall à ne pas fuir son devoir de réponse pour nous dire toute la vérité sans cachotteries. Les médias et journalistes mouillés sont pareillement sommés de se justifier s’ils ont trempés dans ce mediasexgate !
C’est de quoi fermer les médias impliqués et déshonorer davantage ce régime de tous les scandales.
Je suis fier d’avoir démonté cette presse de connivence et son emprise vénale sur un régime en banqueroute morale, politique et financière» a écrit le journaliste qui pense que
le dossier écrit et sonore passe totalement à côté de la plaque en ce qu’il frappe par son déséquilibre et sort, in fine, de son rôle.
«Si Sonko a tort, ce qui relève d’une bonne distribution de la justice, qu’au moins la presse y contribue en faisant ce qui est attendue d’elle: qu’elle mène une enquête robuste, professionnelle pour apporter un éclairage susceptible de faire avancer la quête de la vérité.
Or, ce qui a été offert au public c’est un produit d’où se dégage un profond malaise malgré un battage et une furie multimédiatiques presque suspects.» dit-il.
Les organes de presse impliqués dans cette prétendue enquête se sont tirés une balle au coeur. Ce qui signifie que cette presse se doit, en vérité, de remettre le métier sur l’ouvrage. Pour reconquérir sa liberté. Se retrouver avec des mains libres.

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