5G- Pourquoi autant de milliards à quelques mois des élections présidentielles

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5G- Pourquoi autant de milliards à quelques mois des élections présidentielles
5G- Pourquoi autant de milliards à quelques mois des élections présidentielles

Les Sénégalais ont été pris de court par cette question. À quelques mois des élections, l’Autorité de régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a attribué à la Sonatel  la licence  5G au Sénégal suite à un appel d’offres. 

Sonatel, le premier opérateur de téléphonie, a soumis une offre de 34 milliards de FCFA à l’ARTP, tandis qu’Expresso et Free n’ont proposé que 2 et 3 millions, respectivement.

Qu’est-ce qui explique une telle disparité de prix entre Sonatel et ses concurrents ? Alors que la 5G revêt une importance cruciale pour les pays en développement, il est impensable que l’Afrique soit laissée pour compte. Cette technologie de pointe permettra de franchir des étapes importantes dans le développement des grandes industries, de couvrir les zones mal desservies, mais surtout de faciliter l’éducation et la santé, entre autres.

Dès lors, quelle raison motive l’un des opérateurs à ne pas vouloir accéder à cette technologie ? La question mérite une réflexion approfondie. En effet, Sonatel, qui a fait la meilleure offre, a surpassé de loin l’offre de base en investissant 19 milliards avant d’acheter un surplus de 5 blocs de 10 MHz dans la bande des 3400 MHz, estimés à 3 milliards par bloc, soit 15 milliards au total. Ainsi, l’opérateur historique a proposé 34,5 milliards pour 130 MHz dans les bandes des 3400 MHz et 700 MHz.

 

S’agit-il d’un manque d’intérêt ou d’une stratégie délibérée de la part d’Expresso et de Free en proposant une somme symbolique face à l’offre jugée trop coûteuse ? Cette question suscite de profondes réflexions, d’autant plus que les deux opérateurs, notamment Free, ont depuis longtemps lancé des tests pour la 5G. Alors, pourquoi la filiale de Xavier Niel et compagnie n’a-t-elle pas jugé nécessaire de suivre le géant de la technologie ? Cela reste une équation complexe.

En réalité, la question lancinante des milliards versés à l’État à quelques mois des élections cache un autre enjeu. Cette situation mérite donc une attention particulière.

 

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