Ce lundi 12 septembre, le Parle-ment sénégalais a fait sa rentrée avec les 165 députés de la 14e législature. Une rentrée parlementaire houleuse au cours de laquelle les députés ont élu le président de l’Assemblée nationale après plusieurs heures de retard et dans une ambiance chaotique.
Amadou Mame Diop, membre de la coalition présidentielle, Benno Bokk Ya-kaar (BBY), a ainsi été porté, lundi soir, à la tête de l’Assemblée nationale. Un choix qui a fait couler beaucoup d’encre. Dans un premier temps les Sénégalais considèrent ce choix comme une manière pour le chef de l’Etat de faire diriger l’Assemblée nationale par une personne qui pourrait faire le « sale » boulot.
De l’autre côté, les populations pointent du doigt la « gestion nébuleuse du maire de la commune de Richard Toll à la Sapco ». Ce qui laisse penser à beaucoup de gens que le Sieur Diop a une lourde tâche puisque comment une personne incapable de gérer une direction est devenue le président de la deuxième institutions du pays. En tout cas, ce choix ne rassure pas du tout beaucoup de citoyens. Reste à savoir si Monsieur Diop va renverser la tendance.
Mimi reprend le Maquis
Aminata Touré, pour sa part, a été grandement déçue par le choix du chef de l’Etat qu’elle juge « injuste ». Ce qui a provoqué une réaction immédiate en quittant l’hémicycle avant de prendre la parole. Elle considère le choix du président Amadou Mame Diop comme du népotisme. Sur les ondes de Radio France Internationale (RFI), l’ancienne Première ministre affirme sans détours que le choix de Macky obéit plus à une logique plus familiale que du mérite militant. Mimi affirme qu’elle aurait pu se satisfaire d’un arrangement poli- tique. « Simplement parce que nos organisations fonctionnent de manière rationnelle et que le critère de sélection devrait se baser sur le mérite », indique-t-elle. A l’en croire: « Tout le monde n’a pas le bras long. »