Dans le camp présidentiel, si le choix des occupants des postes de Premier ministre et de président de l’Assemblée nationale pose problème, c’est parce qu’il cache un autre choix qui est celui du remplaçant de Macky Sall à la tête de l’Alliance pour la République et de Benno bokk yakaar.
En d’autres termes, chez Macky Sall, les potentiels dauphins sont en train de se positionner pour une guerre qui risque d’être fatale au camp présidentiel.
GUERRE SOUTERRAINE ENTRE IDY, ADD, AMADOU BA, MIMI, ALY NGOUILLE.
Qu’ils le disent ou pas, dans ledit camp, Idrissa Seck veut succéder à Macky. Il convoite non seulement son fauteuil à la présidence de la République, mais veut le remplacer à la tête de Benno bokk yakaar. La même ambition existe chez des responsables de l’Apr comme Abdoulaye Daouda Diallo, Amadou Bâ, Mimi Touré, Aly Ngouille Ndiaye. D’autres alliés, sans en avoir l’air aussi.
Ils ont l’ambition de se positionner pour le fauteuil de dauphin. Pour dire que dans le camp de Macky, l’heure est au choc des ambitions. Si un responsable comme Abdoulaye Daouda Diallo, ministre depuis 2012 (du Budget aux Finances en passant par l’Intérieur et les Transports), a tissé sa toile en positionnant ses hommes au sommet de l’administration, Idrissa Seck, un dinosaure politique qui a perdu sa base politique de Thiès, fait tout pour succéder à Macky Sall.
C »est dans cette perspective qu’il a accepté de fondre Rewmi dans l’Apr. Nous apprenons de bonne source que Macky et Idy se sont accordés pour franchir le pas décisif qui consiste à fusionner leurs formations politiques.
