Le président Macky Sall a fait le portrait robot de son futur premier ministre. Dans un entretien avec le journal panafricain Jeune Afrique, le chef de l’Etat a précisé que son homme fort sortirait des cendres issues des résultats des élections législatives. Une bonne occasion pour lui de trouver l’homme de confiance. Et si cet homme venait de l’opposition?
Le conditionnel ne peut pas empêcher les combines politiques à se réaliser. Macky Sall, en évoquant le sujet de son Premier ministre peut pousser certains analystes à se poser des questions, celles relatives aux destinés de son futur PM.
En effet, avec la situation actuelle du pays, la coalition Benno Bokk Yaakaar court le risque de ne voir que du feu durant les législatives. La grosse raclée des locales pourrait se répéter durant les élections du 31 juillet prochain. A condition que la DGE et le conseil constitutionnel valident la liste de Yaw. Ce débat dépassé, il ne resterait que les calculs politiques sur le futur homme proche du chef au palais.
Macky Idy réalisé, Macky Sonko n’est pas à écarter
En politique tout est possible. Il ne faut jamais dire jamais. Au moment ou le mélange «Mbourou ak Soow» a pu être fait, toute idée allant vers un rassemblement politique entre alliés n’est pas à écarter. Personne n’a vu venir cette alliance entre Idy et Macky Sall. Jusqu’à présent, les spécialistes en politique n’ont pas encore percé le secret qui lie les deux hommes.
Aujourd’hui, si Macky Sall pense et croit que le poste de PM sera donné à un acteur issu de la victoire des législatives, cela pourrait être du pouvoir comme de l’opposition.
Et si Sonko était premier ministre ?
Le conditionnel trouve tout son sens dans cette analyse. Sonko, considéré comme le chef de l’opposition pourrait ( pourquoi pas ) accepter un deal avec Macky Sall. Pas besoin de trop réfléchir. Mettre Sonko à la tête reviendrait à faire éclater l’opposition et installer la jalousie et les rivalités entre les membres du pouvoir. Cette technique pourrait permettre à Macky Sall de finir son mandat et de donner ensuite le pouvoir à Ousmane Sonko. Ainsi, le leader de l’APR pourrait dormir tranquillement sans poursuites judiciaires ( ni contre lui, ni contre sa famille). Seulement, cela n’est qu’au conditionnel. Ousmane Sonko, pour qui le connaît ne pourra pas accepter cette proposition? Mais tenons-nous bien, n’oublions jamais qu’en politique, rien n’est impossible.
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