La nomination de Amadou Ba à la tête du nouveau gouvernement de Macky Sall continue d’alimenter les débats. Cette fois-ci, c’est Moussa Niang qui donne son avis sur le poste de Premier ministre.
Membre du pôle de communication de Gueum Sa Bopp, ce proche de Bougane Gueye Dany n’y est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer un sale «coup» venant du Président Macky Sall. « Le Sale « despote » tient toujours à son second quinquennat malgré le lourd tribut payé par nos chers compatriotes en 2012, dans les mêmes circonstances. D’où ce désamour entre le président et son Peuple. Macky prépare un sale coup pour un troisième mandat », a-t-il fait savoir.
Dans cette logique, il ajoute en ces termes : « la bonne gouvernance de lutte contre la corruption et la spoliation foncière, quatrième axe prioritaire du Programme de Gueum Sa Bopp, visant à rendre l’action publique plus efficace au profit du contribuable, proche du bien public et de l’intérêt général, et donc plus légitime est la seule issue capable de rendre les sociétés plus facilement ou harmonieusement gouvernables. Malheureusement qu’elle est devenue le parent pauvre sous le règne de notre excellent despote, Monsieur Macky Sall.
Dans un Etat de droit, la logique voudrait que certains rapports des corps de contrôle de l’État ne soient pas placés sous vos coudes, Monsieur le despote, afin que les mis en cause soient interpellés », renchérit M. Niang.
Avec ce nouveau gouvernement dit directoire de Campagne pour l’autre quinquennat en perspective, on s’achemine vers la tragédie du Sale Despote. Par ailleurs, l’apériste en chef, lors de son discours à la Nation, a laisse entendre, à travers un lapsus : « on avance, on a des échéances devant nous ». La messe est dite, la troisième candidature sera à l’essai contre la volonté du peuple. Une manière de poursuivre en ces termes que : « Les principes d’une bonne gouvernance qui s’articulent autour de la responsabilité, de l’obligation de rendre compte de ses actes, de la capacité et de la compétence des autorités, de répondre aux besoins de la population seront encore bafoués au profit du clientélisme et de la fratrie », termine-t-il.